Nous avons réuni ici un ensemble de documents liés à l'histoire de Chesstomb et de De Coton et de Sarrasin.
Vous pourrez retrouver des coupures de presse, des références variées, des documents de l'époque des faits, traduits par Bianca Reginaldi.
Vous pourrez retrouver des coupures de presse, des références variées, des documents de l'époque des faits, traduits par Bianca Reginaldi.
Notre traductrice disparue !
Vidéo de l'interview
Extrait du Chesstomb Telegram, édition spéciale relative aux événements des 10 et 11 novembre. Article de Peter Watkins.
Comment pourrions nous oublier?
En ce matin du 10 novembre, le ciel semblait encore plus blanc que d’habitude. La température avoisinait le zéro. Une brume épaisse et basse envahissait les rues, happant le paysage, empêchant toute visibilité. C’est dans ce climat préhivernal, dans cette atmosphère toute fantomatique, tandis que se mêlaient les premiers flocons de neige aux fibres de coton, dans ce froid mordant, ces bourrasques qui tourbillonnaient dans les rues, que, vers onze heures, les premières horreurs s’abattirent sur Chesstomb.
Comment pourrions-nous oublier ?
En ce matin du 10 novembre, le ciel semblait encore plus blanc que d’habitude. La température avoisinait le zéro. Une brume épaisse et basse envahissait les rues, happant le paysage, empêchant toute visibilité. C’est dans ce climat préhivernal, dans cette atmosphère toute fantomatique, tandis que se mêlaient les premiers flocons de neige aux fibres de coton, dans ce froid mordant, ces bourrasques qui tourbillonnaient dans les rues, que, vers onze heures, les premières horreurs s’abattirent sur Chesstomb.
Comment pourrions-nous oublier ?
Extrait du Chesstomb Telegram, édition spéciale du 6 novembre. Article de Peter Watkins.
En ces jours de malheur, notre ville de Chesstomb semble devenue une sorte de chaos vivant. Imaginez notre belle bourgade jusqu’ici si tranquille et paisible soudain devenue le centre de ralliement de toutes les polices du pays. Nous, si habitués au paisible blanc du ciel, aux tourbillons de coton dans le vent et au noir de nos champs, voici que des kaléidoscopes étranges éclatent sur les murs de nos maisons, sur les vitrines de nos magasins. En effet, le ballet coloré rouge et bleu des gyrophares des voitures de police fait ici un contraste bien saisissant. les voitures passent et repassent en essaims bruyants, sirènes hurlantes dans nos rues ; et partout les policiers, gros bourdons perdus, créent des cordons de sécurité, et notre ville s’agite alors telle une ruche dans laquelle on a donné un coup de pied.
Mais que nous est-il arrivé ?
Tandis que nous pleurons en effet la perte de cinq de nos meilleurs concitoyens dans des circonstances les plus tragiques, le silence nous aurait mieux accompagnés que le bruit et la fureur dans lesquels notre village est plongé.
Mais que nous est-il arrivé ?
Tandis que nous pleurons en effet la perte de cinq de nos meilleurs concitoyens dans des circonstances les plus tragiques, le silence nous aurait mieux accompagnés que le bruit et la fureur dans lesquels notre village est plongé.
Rubrique nécrologique du Monthly Chesstomb.
Le vénérable Albert Halsey vient de nous quitter ce samedi 3 novembre 2001 alors qu’il allait fêter son cent vingtième anniversaire. Frère du regretté docteur Allan Halsey, décédé en 1921, Albert Halsey avait rejoint notre ville dès 1922 et s’était porté acquéreur de la fameuse maison de Miss Amy Serisy connue sous le nom de « Myseri ». Albert Halsey, veuf depuis trente ans, habitait seul la « Maison-Blanche » sur Providence Avenue. Il partageait la même érudition médicale que son frère, et l’on pouvait le voir de temps en temps à la belle saison. Il est et reste un des plus anciens et plus admirés de nos concitoyens.